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Les Strombinoscopes blondes
4 février 2009

Un peu de faits scientifiques

D'après un article paru dans "le Monde en mars 2005 : Rire est bon pour le cœur

Comme l'exercice physique, une bonne dose quotidienne de rire peut avoir des effets comparables pour le système cardiovasculaire en stimulant la circulation sanguine, a expliqué le docteur Michael Miller de l'université du Maryland (Nord-Est), qui a dirigé cette recherche.

En revanche, la dépression, qui s'accompagne souvent d'un style de vie malsain - tabagisme, alcool et abus de médicaments -, augmente de 44 % les risques de mortalité, a de son côté conclu le docteur Wein Jiang, de l'université de Caroline du Nord (Sud-Est), en citant son étude réalisée sur un millier de personnes ayant eu un accident cardiovasculaire.

Selon le docteur Miller, "l'ampleur du changement observé dans l'endothélium - tissu tapissant la paroi interne des vaisseaux - est similaire chez des personnes qui rient à ce que nous pourrions voir chez celles se livrant à une activité physique intense".

"Nous ne recommandons pas pour autant d'arrêter l'exercice mais bien rigoler un quart d'heure par jour tout en faisant de l'exercice trois fois par semaine doit probablement être une bonne combinaison pour le système vasculaire", a-t-il ajouté.

"Puisque l'endothélium est la première couche de tissu où se développe l'artériosclérose, il est concevable, à la lumière de notre étude, que rire puisse jouer un rôle important pour réduire les risques cardiovasculaires", a expliqué Michael Miller devant l'American College of Cardiology (ACC). Il n'a toutefois pas pu déterminer l'origine physiologique des vertus du rire.

L'INFLUENCE NÉFASTE DU STRESS MENTAL

"Cela pourrait résulter du mouvement des muscles du diaphragme ou du fait que le rire provoque la sécrétion, dans le tissu nerveux, d'une substance chimique comme l'endorphine (un analgésique)", s'est interrogé ce scientifique.

Lors de sa présentation lundi devant l'ACC, le docteur Jiang a expliqué que"le lien entre dépression et accroissement de la mortalité était indépendant d'autres facteurs comme l'âge ou le statut marital".

"Environ la moitié de toutes les personnes ayant une insuffisance cardiaque meurt dans les cinq ans après le diagnostic et notre étude indique que ceux dans ce groupe souffrant de dépression modérée ont un risque beaucoup plus élevé (44 %) de décéder plus tôt", a-t-elle indiqué.

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